Cahier n°163 - La saga du car en Ardèche
En effet, malgré ses 542 kilomètres de lignes et ses 96 gares, au début du vingtième siècle, le train n’assure qu’une desserte incomplète du département de l’Ardèche ce qui va permettre, dès 1906, le développement d’une offre de cars en lieu et place des dessertes par des chariots tirés par des chevaux, organisées par les voituriers.
Vingt années plus tard, les entreprises de transport de personnes, en complément d’autres activités économiques, se multiplient reliant, les jours de marché, chaque village au gros bourg-centre voisin.
La première partie de ce Cahier s’intéresse aux principaux carrossiers d’autocars d’Ardèche (Besset, Ravistre et Martel, Frappa et Grange Frères) qui, pour certains, ont su se reconvertir dans des carrosseries spécialisées.
La seconde partie traite des transporteurs d’hier et d’aujourd’hui. Ils vont connaître progressivement, après la Seconde Guerre mondiale, une diversification dans le tourisme et le transport scolaire qui sera suivie d’inexorables regroupements avec l’essor de l’automobile individuelle.
Parmi tous les transporteurs recensés un peu partout dans le département, vous trouverez ceux de nombreuses communes locales traités dans cet ouvrage, par exemple ceux de la vallée de l’Ay (Saint-Symphorien-de-Mahun, Satillieu), de la vallée de la Vocance (Saint-Julien-Vocance, Vanosc) et bien sûr d’Annonay.