Le français parlé en Isère : les 200 régionalismes les plus typiques, expliqués & illustrés
Auteur : Jean-Baptiste Martin
Fédération des associations patrimoniales de l'Isère
En Isère, comme ailleurs en France, le français parlé est émaillé de
régionalismes, c’est-à-dire de mots (ex. ambrune, cuchon, gipe,
petafiner…), de locutions (ex. à cha peu, sans démarrer, à point
d’heure…), de sens (ex. gouttière, répandre, vogue…), de tours
grammaticaux (ex. être trempe, ça mien, un horloge…) qui n’appartiennent
pas au français commun. Ces régionalismes donnent au français parlé
dans cette aire une couleur et une saveur particulières.
En
parcourant cet ouvrage, le lecteur découvrira les 200 régionalismes les
plus typiques employés par les Isérois, illustrés par des exemples
parfois savoureux provenant du langage oral ou de l’écrit régional. Dans
la rubrique étymologique et historique, il trouvera l’explication de
chacun de ces mots dont beaucoup sont des permanences de la langue
francoprovençale ou occitane parlée ici avant le français. La plupart
remontent au latin, les autres sont d’origine germanique ou gauloise ou
onomatopéique.
Jean-Baptiste Martin est professeur honoraire des Universités. Il a
enseigné les cultures et langues régionales à l’université Lumière-Lyon 2
où il a aussi exercé les fonctions de directeur de laboratoire, de
directeur de département et de doyen de Faculté. Il est l’auteur ou le
co-auteur d’une trentaine d’ouvrages portant sur la variation diatopique
du français, l’occitan, le francoprovençal et la littérature dialectale
(écrite et orale). Il est actuellement conseiller scientifique de
l’Institut Pierre Gardette (centre de recherche rattaché à l’EA 1598 de
l’UCLy et spécialisé dans l’étude des langues régionales et la variation
du français), dont la riche bibliothèque a enrichi les informations
contenues dans cet ouvrage..
Nouvel opus dans la série des « 200 régionalismes les plus typiques » des départements d’Auvergne-Rhône-Alpes ; après ceux du Rhône, de la Loire, de la Haute-Loire et de Savoie — et avant ceux de l’Ain —, voici ceux de l’Isère.