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Fabriques Ducarre

Rhône

Description

Nicolas Ducarre (1819 – 1883) naît à Lhuis (Ain) où son père est cultivateur.

En 1841, il est à Lyon chez un oncle, qui possède une petite entreprise de taffetas ciré à usage médical. Après la mort de celui-ci, il épouse sa cousine. Désormais à la tête de l’entreprise, il cherche à diversifier les fabrications. Il achète un terrain à Taffignon, commune de Chaponost (Rhône) et dépose en 1846 une demande d’autorisation pour l’ouverture d’un établissement « classé », c’est-à-dire considéré comme dangereux ou polluant. Les bâtiments sont construits et la fabrique fonctionne dès 1848.


Dans les années qui suivent il continue ses achats de terrains et fait bâtir une maison d’habitation à côté des locaux industriels.

En 1852 il dépose un brevet : « Mode de traitement des matières grasses et leur emploi pour les toiles imperméables ou toiles « à la glu ».

Les bâtiments industriels et la maison s’agrandissent peu à peu (achevés en 1857). La fabrique emploie alors 43 ouvriers, elle en comptera plus du double à la fin du siècle.


En 1876, l’entreprise devient Ducarre et Cie, Nicolas Ducarre s’étant associé avec son gendre Barthélemy Verzieux. Celui-ci poursuit la fabrication des toiles cirées jusqu’en 1920, date à laquelle il vend les bâtiments industriels. Ceux-ci comprennent un grand bâtiment où on enduit les toiles, deux bâtiments plus petits pour la préparation des enduits, un abri pour une machine à vapeur et une « chambre à vapeur ». Un terrain d’environ un hectare sert à l’étendage des toiles ; une voie Découville tout autour en facilite le transport.


Les bâtiments industriels connaissent alors des fortunes diverses ; ateliers d’impression sur étoffes, puis dépôt de matériaux de construction pour le plus grand, entreprise « Les alliages fusibles » pour les plus petits. Seule la chambre à vapeur reste inutilisée.


Aujourd’hui, la disposition générale de la fabrique a peu changé : grand bâtiment des ateliers, maison pour les ouvriers maison de maître avec ferme et écuries, ateliers de préparation des enduits transformés, modernisés, mais toujours au même emplacement.


À la place des étendages, une zone artisanale est en cours d’aménagement, dans le grand bâtiment qui gardera son caractère d’architecture industrielle, il s’ouvrira un restaurant. Seule, la « chambre à vapeur » n’a pas encore trouvé une fonction qui lui donnerait une nouvelle jeunesse. Ce n’est que récemment que l’on a appris qu’elle n’est plus menacée de démolition et que désormais on peut envisager sa valorisation.

Contact

Histoire et Patrimoine de Chaponost
69630 Chaponost