Les usines du val de Brévenne à L’ Arbresle
Description
La gare du PLM remonte à 1866 et celle des Mangini à 1873.
Usine Gonin de 1849 (usine-internat comme deux autres dans l’Arbresle : usine Binder de velours à la montée Saint Germain et tréfilerie d’or dans l’usine Fichet, sortie de L’Arbresle, sur Fleurieux).
Usine de filage, de dévidage et de tissage en tant que telle, plus maison bourgeoise du propriétaire avec intégration dans cette dernière d’une partie teinture de la « peluche ». Dans la partie haute de l’usine existait un dortoir pour les jeunes filles mineures, employées de l’usine-internat.
Elle a été convertie en glacière et a donné son nom au quartier puis a été transformé en scierie, toujours en activité.
La maison bourgeoise est actuellement inoccupée.
Cette ensemble se situe au pied de la gare.
En aval de cette dernière, l’atelier connut sous le nom d’atelier Sonthonnax . Le bâtiment à l’origine est une salle des fêtes privée, puis un cinéma, avant d’être rachetée par la société veuve Berger, en 1924 qui installe un atelier de soierie pour la haute couture. Cette entreprise tourne jusqu’en 1933. Elle est reprise plus tard par M Sonthonnax qui effectue du travail à façon pour des établissements lyonnais.
Dans cette plaine, subsiste plus au sud, une concentration de quatre usines : trois de velours et une de teinture.
L’usine Roche, construite en 1894 pour la production de cotonnade, rachetée par l’entreprise Roche de Lyon qui la convertit en usine de velours.
En 1960, elle est reprise par l’entreprise Guillotte qui installe ses ateliers de production de ressorts et depuis a été rachetée par une société allemande : Scherdel qui poursuit ce type de production.
A côté, l’usine Charlet de teinture est construite dans les années 20 et fonctionne pendant une trentaine d’année.
Sur l’autre côté de l’usine Roche, subsistent les sheds de deux petits ateliers de velours ; les usines Tottier et Jourdan. L’une est reconvertie en garage pour la maison et l’autre en centre de beauté.
Ces quatre unités de productions forme un ensemble industriel homogène entre la rue Gabriel Péri et la Rue Passemard.