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Cité Déchelette

Rhône

Description

Le quartier Déchelette est situé sur les rives du Reins ; cette rivière était autrefois source d’énergie hydraulique ; la vallée, large et plate à cet endroit, est propice à l’installation d’un ensemble industriel : un moulin y a jadis fonctionné, puis une filature détruite par un incendie au XIXe siècle. De plus, le Haut Beaujolais est une région de forte tradition textile : dès la fin du Moyen Age on y cultivait et travaillait le chanvre.


A l’origine la famille Déchelette, installée à Montagny depuis le 18e siècle, a fait commerce de toiles et créé des ateliers de tissage. En 1855 Benoît Déchelette fonde à Roanne une entreprise qui devient vite prospère. Le site d’Amplepuis, prospecté par son fils Eugène, fut acheté en décembre 1871 ; l’usine, construite en 1872, mesure 360 m de longueur pour une surface de 7660m².

On y a tissé du jacquard, mais surtout des cotonnades : vichy, zéphyr… L’entraînement des métiers fut assuré d’abord par la force hydraulique, puis par la vapeur et enfin, dès 1889, par l’électricité. La maison de maître, construite peu après l’usine, fut très peu occupée par les Déchelette, qui préférèrent aller habiter dans une demeure plus prestigieuse, au château de Brégades d’abord, puis dans celui de Berchoux.

Inspiré par le catholicisme social de son ami Albert de Mun, Eugène Déchelette fit construire tout un quartier : de vastes maisons pour loger le personnel, avec des jardins ouvriers, le fameux « village en bois » (à cause des cabanes) ; construite en 1884 la chapelle où la messe était célébrée chaque dimanche était desservie par la paroisse d’Amplepuis ; elle est devenue salle communale.

L’école, de même époque, accueillait les garçons jusqu’à 7 ans, et les filles jusqu’à 13 ans, dont un parent au moins travaillait dans l’entreprise. Elle dépendait de l’école St Charles d’Amplepuis.

Fermée en 2000 elle a été vendue comme habitation particulière. Le jeu de boules aménagé près des jardins est toujours aussi fréquenté ; il y eut aussi un lavoir , aujourd’hui disparu emporté par la rivière, une boulangerie, une coopérative, et un château d’eau qui, entre 1928 et 1981, a alimenté l’usine et ses 95 logements.

Contact

Dominique Gouilly, présidente du Groupe de Recherches Archéologiques et Historiques d’Amplepuis
69550 Amplepuis