Sites Coursiauds - fabrication de couverture
Description
Les Cités Gleyvod (ex-usine Gleyvod) : Fondée en 1860 par Dubreuil et Lalande, investisseurs industriels lyonnais auxquels succéderont dans les années 1880, les Gleyvod. Fermeture de l’entreprise en 1952. Rachetée par la Commune en 1954. Aujourd’hui, l’ensemble est composé de logements privés.
La Résidence « Les Chardons » (ex-usine Poizat Frères) : Fondée en 1853, par Poizat, oncle et neveu, négociants et propriétaires coursiauds. On retient la phrase de l’industriel Poizat qui dit en 1934 « Cours couvre le monde ». En effet, à cette époque, la production de couvertures atteignait 4 000 tonnes, soit la moitié de la production nationale. L’entreprise ferme ses portes en 1972, elle est rachetée par la Commune vers 1980, avec les maisons bourgeoises des fondateurs et leur descendance, ainsi que les parcs arborés.
Une partie des usines a été reconvertie en logements privés et une autre partie a été requalifiée en locaux artisanaux. Les deux maisons bourgeoises dont le château Poizat existent toujours, elles ont été réhabilitées, l’une en résidence pour personnes âgées et l’autre, qui conserve uniquement la façade principale, a été transformée en boulodrome municipal. Sur l’emprise du parc de cette dernière demeure, a été construite une école maternelle publique. Il subsiste également une machine à vapeur remise en valeur, ainsi que les anciens parcs arborés devenus publics.
L’ancienne gare-butoir SVC (Saint-Victor / Cours) : Le paysage industriel étant très dense, il entraîne de nombreux échanges commerciaux, qui encombrent rapidement les routes. Ce problème est résolu par la construction d’un chemin de fer en 1882. La création de cet ensemble, qui a vu le jour grâce à des capitaux privés, dénote l’importance des échanges commerciaux à la grande époque industrielle coursiaude. Le train du SVC a fonctionné durant 89 ans. Il subsiste le bâtiment d’entrepôt des locomotives ainsi que le château d’eau d’alimentation de celles-ci. L’ancienne gare a été détruite pour laisser place à la construction de bâtiments industriels et la voie ferrée a été reconvertie en route départementale.